Il est admis que la « Nesque » prend sa source à Aurel , au quartier « Les Fontaines »
Ainsi au 19° siècle, Scipion- Gras (ingénieur en chef des mines, chargé de l’étude géologique et météorologique des torrents des Alpes), dit « la Nesque prend sa source sur le plateau du mont Ventoux prés d’Aurel », et l’abbé Jean Antoine Constantin d’Aurel écrit à Esprit Calvet le 1° Janvier 1794 que « l’eau des sources de la Nesque sert à faire tourner tous les moulins de la vallée de Sault qui sont au nombre de 28 ».
Le Canal usinier et d’arrosage est très ancien. Il prend modestement naissance à Aurel au quartier des « Fontaines ». C’est tout un ensemble de canaux, fossés, écluses qui jusqu’à Monieux en passant par la Loge, où le torrent de la « Croc » le rejoint mettait en jeu les moulins situés sur son parcours (2 sur Aurel). Aujourd’hui il sert à fournir l’eau de refroidissement des alambics et à l’arrosage.
Le mot Nesque provient d’une racine préindo-européenne nest ou nesk qui désigne un torrent encaissé ce que deviennent le canal usinier et la Croc à partir de Monieux.
A côté du captage des eaux du canal usinier (source de la Nesque ), en un lieu occupé jadis (dit-on) par une station thermale romaine, une source d’eau minéralisée dont les eaux seraient sulfureuses et magnésiennes. En 1885, quelqu’un écrivait « à une petite distance de la Loge sont des eaux sulfureuses et fort limpides. Ces eaux sont réputées dans le pays et l’on s’en sert contre diverses affections dont les ravages que cause la bile »